Pour une réflexion esthétique du phare dans un film policier, L’Homme de Londres de Béla Tarr
Béla Tarr est révélé par son film de science-fiction, Hotel Magnezit, sorti en 1978. Néanmoins, celui-ci attendra 1994, pour sa première consécration, (Prix Caligari au Festival de Berlin) concernant son film Le Tango de Satan, un opus qui dure 7h30 minutes qui amorce et signe son esthétique filmique, par l’emploi de plans-séquences qui s’éternisent ou l’usage récurrent du noir et du blanc qui invite d’emblée le spectateur sur le plan de la création. En 2008, sort en salle son film, L’Homme de Londres, la troisième adaptation du roman policier de Georges Simenon après celle de 1943, réalisée par Henri Decoin avec les dialogues de Charles Exbrayat avec Fernand Ledoux et, une autre, en 1947, titrée Le Port de la tentation ( Temptation Harbour) de Lance Comfort avec Robert Newton où le phare occupe remarquablement une place de choix dans le récit filmique policier. En effet, dans une adaptation le réalisateur choisit à sa guise ce qu’il souhaite ou non maintenir, supprimer ou encore, ajouter afin d’orienter son intri... continua a leggere
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